Le coaching est un processus d’accompagnement, de développement, de cheminement, d’une personne ou d’un groupe de personne, au bénéfice de leur évolution personnelle et/ou professionnelle. Il a pour finalité de libérer le potentiel de chacun, se réaliser pleinement et trouver sa place dans un monde qui se complexifie et évolue de plus en plus vite.
Une relation interpersonnelle collaborative
Le coach amène son client, grâce à une relation collaborative, à se repositionner, à reconsidérer son point de vue sur lui, sur les autres et sur son environnement pour qu’il trouve la solution à son objectif.
Cette relation est basée sur l’écoute active centrée sur la personne. La relation est empathique, authentique, chaleureuse et professionnelle. Le coach y veillera, il fera attention à sa congruence, au bien-être et à l’expression entière du client.
C’est dans cette relation interpersonnelle, confidentielle, respectueuse, bienveillante et sans jugement que le client se sent libre de s’exprimer ou pas, d’agir ou pas, de participer ou pas.
Cette relation est basée sur 3 principes : l’autonomie, la responsabilisation et la mise en action du client. Le coach met à disposition ses connaissances mais c’est lui qui décide de s’engager, de participer et qui réalise le travail. C’est d’ailleurs à lui que revient toute la réussite, il est acteur de son succès.
Une discipline
Le coaching est une discipline transversale. Le coach à une approche systémique et ses connaissances sont basées sur les techniques et les théories issues des sciences humaines ; la philosophie, la psychologie, la neuroscience, la sociologie, le comportementalisme, le cognitivisme, le développement personnel.
Le coaching est de ce fait, capable de balayer le champ très large des problématiques de nos contemporains et d’appréhender l’ensemble des interactions et des comportements individuels et organisationnels.
Une réflexion identitaire pour plus de sens
Le coaching est une thérapie brève, le coach amène le client à se questionner sur lui-même, sur son identité, sur sa réalité. Cela passe par un travail dit de « déconstruction », de recadrage, dans lequel il prend conscience de ses croyances aidantes et limitantes, de ses besoins, de ses pensées réflexes ou construites, de ses comportements, ses émotions, ses différents états du moi, de ses drivers…
Une fois le discernement acquis sur toutes les injonctions éducatives, sociétales qui le portent et/ou le limitent, il pourra faire ses propres choix pour aller vers plus de cohérence et de congruence et trouver ses propres ressources pour atteindre son/ses objectifs.
Le coaching est une thérapie brève parce qu’il est basé sur la demande du client clarifiée avec le coach en un objectif cohérent, concret, réalisable, situé ici et maintenant. La réalisation de cet objectif, ou la mise en action, donne confiance au client et lui prouve ses capacités à résoudre ses problématiques.
Le coach accompagne son client à faire un voyage intérieur, ce qui lui permet de devenir meilleur, de rencontrer progressivement la plus belle version de lui-même. En bref, le coach contribue à la croissance de son client en lui faisant découvrir sa beauté, sa richesse, sa véritable noblesse.
Ethique et Déontologie
Le coaching est une profession en pleine évolution, elle est en train de se réglementer et la notion d’éthique et le code déontologique sont fondamentaux. L’éthique exige que le coach ai fait ce travail de congruence afin d’être disponible et neutre. Il fait valoir le code déontologique qui codifie les pratiques et reprend les devoirs de la profession qui sont :
- se fonder sur ses connaissances pour comprendre les attentes du client,
- favoriser l’interdépendance et l’autonomie du client,
- faire passer les intérêts du client en priorité,
- respecter la confidentialité,
- recueillir l’accord du client sur un recours possible à un superviseur,
- exclure du processus toutes relations autres que professionnelles,
- s’interdire tout avantage financier,
- éviter tout conflit d’intérêt, s’interdire toute forme de discrimination,
- respecter le droit du client de mettre fin au processus,
- être conscient de sa responsabilité,
- évaluer systématiquement la qualité de leur pratique, etc.
Le coach devra vérifier en permanence l’écologie et la sécurité ontologique du client.
L’écologie, c’est-à-dire l’équilibre interne, le bien-être de la personne et de son entourage proche pendant les séances et au-delà. Il vérifiera également la cohérence entre la personne, ses valeurs et ses besoins.
La sécurité ontologique, c’est-à-dire que le coach vérifie que le client ne doute pas qu’on veuille le faire changer et qu’il se sait responsable et autonome.
Professionnalisme
Le processus et les outils du coaching vont permettre la connaissance et la compréhension du client.
Le processus suit une chronologie bien spécifique qui va de la demande, la détermination et formulation de l’objectif, l’identification des ressources et des obstacles, l’exploration des options potentielles, l’élaboration de la stratégie, …
Les différents outils sont nombreux et complémentaires, ils interrogent le présent et le futur et sont orientés solution. Ils suscitent la projection de représentations positives. Ils favorisent l’autonomie, la responsabilisation et l’engagement du client mais aussi la conscientisation, l’acceptation, le changement et la motivation de celui-ci.
Coaching VS autre métiers de la psychologie, de la psychothérapie
Il existe de nombreux métiers d’accompagnement. Le coaching est différent de la psychanalyse, de la psychothérapie, parce qu’il ne concentre pas sur les dommages à réparer, il ne soigne pas de pathologies. C’est la thérapie du bien portant qui recherche le développement de la personne dans la construction et l’affirmation de son identité, qui recherche également la réalisation de son potentiel afin d’être le plus heureux possible avec lui-même, les autres et dans son environnement. Le coaching n’est pas du conseil qui apporte les solutions extérieures à l’individu, ni de la formation. Il est endogène, c’est-à-dire que c’est la personne qui trouve la solution par elle-même avec ses propres ressources.
Coach VS consultant, mentor ou formateur
Le consultant analyse et travaille sur une problématique, il donne des conseils à son client pour le résoudre.
Le mentor est une personne de grande expérience dans le domaine de prédilection de celui qui le sollicite, une expérience dans laquelle il peut puiser afin de guider le client dans son cheminement.
Le formateur transmet des connaissances (savoir), des compétences dans le secteur de son client ou dans un secteur complémentaire.
Le consultant, le mentor et le formateur sont les experts
Le coach écoute, observe, questionne, donne du feedback et permet à son client de trouver ses propres solutions ; de cette façon il contribue à renforcer l’autonomie, le niveau de confiance, d’estime et de capacité d’action de son client.
Le coach estime que l’expert est son client.
Le client est leader de son succès
Ce qui me semble essentiel dans le métier de coaching est l’autonomie, la responsabilisation et la mise en action du coaché. Il est considéré dans son unicité, on sort d’un schéma dualiste et de comparaison dans lequel l’individu serait bien ou pas bien, pas assez ou trop, plus ou moins. Tout est possible, le client trouve en lui la solution à son objectif concret. Cette démarche est phénoménologique et entérine durablement le changement. Le regard se porte sur les ressources et le futur, la motivation est développée.
Quand et pourquoi peut-on faire appel au coaching ?
Il y a plusieurs types de coaching à titre personnel et professionnel :
- Coaching de prise de décision ou de performance
- Guidance ou coaching existentiel => accompagnement dans un changement de vie profond ou changement important au niveau professionnel
- Coaching de crise => risque pour l’intégrité psychique ou physique de la personne
- Coaching de développement => autonomie, responsabilisation, capacité à agir
- Coaching de soutien => restauration de la personne ou cristallisation après un changement important